Il existe trois principales techniques d’élagage dont vous devez connaître si vous plantez un ou plusieurs arbres dans votre jardin. À travers cet article, vous découvrirez quels sont ces procédés et en quoi ils consistent.
La technique d’élagage dit sévère
La technique d’élagage sévère est ainsi dénommée, car elle a pour objectif la modification totale de la silhouette de l’arbre. S’inscrivant dans le cadre d’une coupe de formation, elle se traduit par des blessures atteignant la structure même du végétal. Deux principes doivent être respectés si vous projetez de réaliser des travaux d’élagage sévère sur un arbre. Le premier est que cette coupe ne doit se faire que sur des arbres encore jeunes. Toutefois, elle peut être tolérée si certaines branches d’un arbre adulte sont de nature à mettre en danger la vie des personnes. Dans ce cas spécial, il est nécessaire de faire appel à un professionnel tel que cet élagueur dans le 01 pour ne pas violer les réglementations en vigueur. La seconde règle, c’est que vous devez veiller scrupuleusement à ne pas tuer l’arbre du fait de l’élagage sévère. À part ces deux principes, vous devez aussi savoir que la cicatrisation est difficile, voire même impossible si vous procédez à la coupe des branches de grosses dimensions. La plaie que vous créerez contribuera alors au développement de certaines maladies en plus des champignons. Enfin, la coupe sévère doit être effectuée tout en prenant compte du volume de la couronne de l’arbre. Si vous supprimez plus de 30 % de celle-ci, vous asphyxierez l’arbre.
La technique d’élagage dite douce
Réalisée dans le but d’entretenir la forme de l’arbre, la taille douce doit être effectuée chaque année. La coupe doit alors respecter sa silhouette d’origine et doit être entamée pour stimuler sa croissance normale. La douceur et la régularité de la coupe le distinguent fondamentalement de l’élagage sévère. Vous procédez ainsi pour empêcher le développement des bois indésirables dont le diamètre n’excède pas les 3 cm. À la longue, vous obtenez une couronne plus harmonieuse et un équilibre parfait entre les branches et le cœur de l’arbre. Avec la coupe des branches de moins de 3 cm, la taille réduite des plaies qui en résulte permet d’assurer une cicatrisation optimale et réduit les risques de maladies et de prolifération des champinions et moisissures. L’élagage douce s’arrête à la coupe des branches superflues, celles qui auraient des impacts négatifs sur la santé du végétal, d’une part, et son esthétique, d’autre part. Autant que possible, il faut veiller à garder intacte l’écorce. Si vous n’êtes pas sûr de réaliser la coupe douce selon les règles de l’art, faites appel à un élagueur expérimenté.
L’élagage en marotte
Ce ne sont pas tous les arbres qui doivent être taillés en marotte. Cette technique est réservée uniquement aux mûriers, aux saules, aux tilleuls et aux érables. La coupe en marotte peut également être effectuée sur les charmes et les platanes. Les essences telles que le noyer et le bouleau, toutefois, ne peuvent supporter ce type d’élagage. Pratiquée plusieurs fois par an, la technique d’élagage en marotte implique la suppression de la totalité des rameaux qui se trouvent au ras de la marotte. Cette dernière est facilement repérable grâce à sa forme arrondie. Elle résulte de la concentration des tailles de rejet au même point. La marotte proprement dite ne doit jamais être coupée au risque de blesser gravement le végétal. Si un tel cas se présente, il peut en résulter une fragilisation définitive de l’arbre. Si vous maîtrisez ces trois techniques d’élagage, vous avez déjà une bonne base pour l’entretien de votre arbre.